Généalogie du pot-au-feu

Publié le par Sophie BOUDAREL

Dans son blog généalogique, Stéphane COSSON se posait récemment la question suivante : "la généalogie deviendrait-elle tendance ?": C'est la troisième publicité que je vois où la généalogie est moyen de communication.

Tout comme Stéphane, ce soir j'ai été interpellée par le titre d'un article du Monde "Généalogie du pot-au-feu". Késako ?

Par ce titre aguicheur, du moins pour un généalogiste aux papilles délicates, l'article nous présente le dernier livre de MADELEINE FERRIÈRES, spécialiste de l'histoire de l'alimentation.




L'auteure y reconstitue avec passion la généalogie des fricassées, carbonades, étuvées et pot-au-feu, et explicite les origines des recettes les plus traditionnelles de la cuisine bourgeoise.
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On découvre ainsi que sur la période étudiée (de la fin du Moyen-Âge à la fin du XIXe siècle)
"le mangeur ne connaissait pas la sous-nutrition, sinon de façon exceptionnelle, mais il souffrait de malnutrition en permanence".






Le mot  "généalogie" est ici employé dans sa définition figurative, à savoir "histoire d'un développement successif". Mais après tout, la généalogie d'un individu dans sa définition suivante : "dénombrement, par filiation, des ancêtres d'un individu", n'est-elle pas elle aussi l'histoire d'un développement successif ?

Quoi qu'il en soit, le titre de cet article a réussit sa fonction première, aiguiser la curiosité du lecteur, et m'a permis de découvrir un livre qui me mènera à la table de mes ancêtres.


En ligne :
L'article complet du Monde
Lexilogos : défintions de la généalogie

Publié dans Le coin lecture

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